Bienvenue dans le Périgord Pourpre, à l’entrée de Bergerac, là où la Dordogne dessine ses méandres et où le vignoble de Combrillac regarde la vallée depuis sa colline. Ici, la vigne ne règne pas seule : elle cohabite avec des prairies, des vergers, des céréales, des houblons, des haies, des moutons et même un projet de « forêt viticole » où les ceps grandiront aux côtés des arbres. Plus qu’un domaine, un écosystème pensé comme un manifeste pour un Sud-Ouest vivant.

Un rouge qui respire le terroir

Faire Terre 2024, c’est un clin d’œil assumé aux sols argileux qui portent les vignes, mais aussi à une philosophie : travailler avec la terre, et non contre elle. Les 12 hectares de vignes — ici cultivés en bio et en permaculture — fournissent les raisins, tous vendangés à la main. Pas d’artifice, juste les levures indigènes et, au besoin, une pincée de soufre.

L’assemblage prend des accents de rive gauche : 60 % Cabernet-Sauvignon, 30 % Merlot, 10 % Cabernet-Franc. Mais oubliez le bois : ici, l’élevage se fait en amphores de grès (60 %) et cuves inox (40 %) pendant neuf mois, pour préserver la pureté du fruit et la trame droite des Cabernets.

Un Bergerac libre et racé

Dans le verre, la robe se fait dense mais lumineuse, tirant sur le rubis profond. Le nez explose sur la mûre sauvage, la griotte fraîche, une pointe de poivron doux et quelques épices noires. À l’aération, une note graphite et une touche mentholée viennent signer le Cabernet-Sauvignon.

En bouche, la matière est juteuse, tendue par une acidité fine et des tanins souples mais précis. Pas d’opulence inutile : la fraîcheur domine, la finale s’étire sur des accents de baies noires et de pierre chaude. C’est franc, vibrant, digeste — un rouge qui donne envie d’aligner les gorgées sans se poser trop de questions.

Entre terroir et manifeste

Faire Terre n’est pas qu’un vin : c’est la démonstration qu’en Bergeracois, on peut conjuguer respect du vivant, précision technique et plaisir immédiat. Un rouge qui revendique sa singularité et prouve qu’ici, la nature a encore le dernier mot.

Marie

Entre écriture et épicurisme, qui a dit qu’il fallait choisir ? Certainement pas moi ! J’ai donc exploré toutes mes passions au fil des années. La fac de droit pour les lettres d’abord. Puis l’école hôtelière pour la gastronomie. Et là, la révélation ! Je découvre le monde du vin et plonge tête première dans cet univers captivant. Au revoir les cuisines, bonjour la sommellerie et, pour parfaire tout ça, un master spé en vins et spiritueux.

Côté pro aussi, on sent une personnalité touche à tout. Je suis freelance dans les vins et spiritueux depuis 10 ans, le terrain de jeu idéal pour un esprit éclectique. Résultat d’une nature curieuse qui n’arrête jamais d’apprendre, j'ai appris à maîtriser en profondeur tout ce qui me fascine, est-ce qu’il ne serait pas temps de vous partager tout ça ?

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