Ils s’appellent Les Forts de Latour, Carruades de Lafite, Pavillon Rouge du Château Margaux ou encore Les Pagodes de Cos… Derrière ces noms prestigieux se cachent les seconds vins de Bordeaux, véritables ambassadeurs d’un savoir-faire exigeant, proposés à des prix bien plus accessibles que leurs illustres aînés. Longtemps restés dans l’ombre, ces vins connaissent aujourd’hui un formidable regain d’intérêt, tant auprès des amateurs éclairés que des jeunes curieux du monde du vin.

Et pour les découvrir tous réunis, un rendez-vous s’impose : la Foire aux Seconds Vins 2025, le samedi 11 octobre au Hangar 14, sur les quais de Bordeaux — un événement unique signé Terre de Vins et Cash Vin.

L’histoire des seconds vins : quand les grands châteaux ouvrent leurs coulisses

Les seconds vins ne sont pas une invention récente. Leur histoire remonte au XIXᵉ siècle, notamment dans le Médoc, où certains châteaux — dont Château Margaux ou Château Latour — cherchaient déjà à valoriser les lots de vins qui ne correspondaient pas exactement au style du grand vin. Ces cuvées « secondes » étaient d’abord réservées à la consommation familiale, aux amis du domaine ou aux marchés confidentiels.

Mais à partir des années 1980-1990, avec la montée en puissance des critiques internationaux et l’exigence croissante de qualité, les propriétés ont affiné leurs sélections. Le concept du second vin s’est alors imposé comme une évidence : produire un vin plus accessible, tout en respectant l’identité du château.

Un travail d’orfèvre, dans la continuité du grand vin

Contrairement à une idée reçue, un second vin n’est pas un « sous-produit ». Il bénéficie du même terroir, du même chai, du même soin à la vigne et du même savoir-faire œnologique que le premier vin.

Ce qui le distingue, c’est la sélection : les raisins proviennent souvent de jeunes vignes, de parcelles un peu moins réputées, ou de lots écartés à la dégustation finale pour des raisons d’équilibre ou de style.
Les seconds vins sont aussi élaborés avec une approche plus souple :

  • Élevage plus court,
  • Proportion moindre de bois neuf,
  • Assemblages pensés pour une dégustation plus précoce.

Résultat : des vins à la fois élégants, expressifs et accessibles dans leur jeunesse, tout en reflétant la signature du château. Pour les amateurs, c’est une porte d’entrée privilégiée vers l’univers des grands crus.

© Terre de Vins

La Foire aux Seconds Vins 2025 : un rendez-vous immanquable

Ce samedi 11 octobre, le Hangar 14 accueillera une cinquantaine de propriétés emblématiques venues présenter leurs seconds vins : Pessac-Léognan, Margaux, Pauillac, Saint-Julien, Saint-Émilion… toutes les grandes appellations seront au rendez-vous.
Une journée de dégustations, d’échanges et de découvertes, où les visiteurs pourront rencontrer directement les producteurs, goûter, comparer, et bien sûr acheter leurs coups de cœur.

Et comme toujours avec Terre de Vins et Cash Vin, le plaisir s’accompagne d’avantages concrets :

  • 5 bouteilles achetées, la 6ème offerte,
  • Entrée remboursée dès 6 bouteilles achetées,
  • Une ambiance conviviale mêlant vins, gastronomie et rencontres.

Déguster Bordeaux par ses seconds vins

Les seconds vins incarnent aujourd’hui une évolution profonde du vignoble : celle d’une ouverture vers un public plus large, curieux et exigeant, mais aussi celle d’une recherche d’équilibre entre prestige et accessibilité. Derrière chaque étiquette, on retrouve l’empreinte d’un grand terroir, la main d’un vigneron, et la volonté de partager un savoir-faire exceptionnel sans le réserver à quelques initiés.

Alors, amateurs passionnés, jeunes dégustateurs ou simples épicuriens, rendez-vous pour lever votre verre à ces vins de talent, discrets mais essentiels à l’âme du Bordelais.

© Terre de Vins

Infos pratiques

Lieu : Hangar 14, Quais de Bordeaux
Date : Samedi 11 octobre 2025
Horaires : 10h à 19h
️ Entrée : 10 € (remboursée dès 6 bouteilles achetées)

Marie

Entre écriture et épicurisme, qui a dit qu’il fallait choisir ? Certainement pas moi ! J’ai donc exploré toutes mes passions au fil des années. La fac de droit pour les lettres d’abord. Puis l’école hôtelière pour la gastronomie. Et là, la révélation ! Je découvre le monde du vin et plonge tête première dans cet univers captivant. Au revoir les cuisines, bonjour la sommellerie et, pour parfaire tout ça, un master spé en vins et spiritueux.

Côté pro aussi, on sent une personnalité touche à tout. Je suis freelance dans les vins et spiritueux depuis 10 ans, le terrain de jeu idéal pour un esprit éclectique. Résultat d’une nature curieuse qui n’arrête jamais d’apprendre, j'ai appris à maîtriser en profondeur tout ce qui me fascine, est-ce qu’il ne serait pas temps de vous partager tout ça ?

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