À Puyloubier il existe un domaine viticole unique au monde, celui de l’Institution des Invalides de la Légion Étrangère. C’est au pied de la Sainte-Victoire que le corps d’élite de l’armée française abrite ses anciens en situation de précarité. Et entre autres activités, ils travaillent la vigne. Comment trouver meilleure bouteille à ouvrir en ce 14 juillet ?

La Légion Étrangère à l’assaut des Côtes de Provence

Le Domaine Capitaine Danjou compte quelques 40 hectares au service de cuvées connues des vétérans et amateurs de vin du coin. Rien n’a été laissé au hasard. Ils ont fait appel à Philippe Baly, co-propriétaire du Château Coutet à Barsac, et Bertrand Léon, qui oscille entre son exploitation familiale de Fronsac, le Château d’Esclans en Provence et une activité de conseil viticole. Au fil des années, guidés par l’envie de produire des vins de qualité, ils ont formé ces vignerons d’un nouveau genre.

Le vignoble a été repensé, ils ont tout appris de leurs parcelles afin d’y implanter les cépages adéquats. On retrouve les variétés classiques de la région : Syrah, Grenache, Mourvèdre, Rolle, ou encore Cinsault. Les vignes côtoient la garrigue, bercées par le climat méditerranéen et le soleil de l’appellation Côtes de Provence. Elles sont conduites en viticulture raisonnée et vinifiées en cave coopérative.

Du képi au calice

Des étiquettes pleines d’humour comme Miss Képi Blanc, un rosé sur les fruits rouges agréable et sans prétention, à la plus sérieuse Esprit de Corps, qui s’impose comme une cuvée emblématique du domaine. Sa robe rouge cerise noire, aux reflets violacés, est profonde et brillante. Le nez, d’une grande finesse, déploie une belle complexité aromatique, mêlant fruits noirs mûrs, épices douces, réglisse et une pointe de garrigue. En bouche, la matière est souple, soyeuse et bien structurée, avec une trame chaleureuse relevée par des notes de cacao, de torréfaction et une finale persistante.

Ce vin généreux, équilibré et élégant incarne parfaitement les valeurs de la Légion : esprit de camaraderie, exigence et résilience. À déboucher fièrement le 14 juillet — ou à faire vieillir avec honneur.

Marie

Entre écriture et épicurisme, qui a dit qu’il fallait choisir ? Certainement pas moi ! J’ai donc exploré toutes mes passions au fil des années. La fac de droit pour les lettres d’abord. Puis l’école hôtelière pour la gastronomie. Et là, la révélation ! Je découvre le monde du vin et plonge tête première dans cet univers captivant. Au revoir les cuisines, bonjour la sommellerie et, pour parfaire tout ça, un master spé en vins et spiritueux.

Côté pro aussi, on sent une personnalité touche à tout. Je suis freelance dans les vins et spiritueux depuis 10 ans, le terrain de jeu idéal pour un esprit éclectique. Résultat d’une nature curieuse qui n’arrête jamais d’apprendre, j'ai appris à maîtriser en profondeur tout ce qui me fascine, est-ce qu’il ne serait pas temps de vous partager tout ça ?

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